Sa consommation est recommandée en raison de la présence d’acide oléique, de polyphénols et de vitamine E.
Il aura fallu plus de cinq ans pour que l’Union européenne finisse par se mettre d’accord sur la liste officielle des propriétés salutaires attribuées aux aliments. Et c’est le programme européen de promotion des huiles d’olive – particulièrement concerné – qui annonce cette nouvelle réglementation (différente de celle relative à la réduction de risque de maladie et du développement de la santé des enfants). Mais il faudra attendre le 14 décembre 2012 pour que les communications commerciales (promotions, publicité ou les mêmes étiquettes du produit) puissent mentionner les propriétés de ces aliments.
Une dose quotidienne de 20 grammes
La première des allégations sur la santé que pourront utiliser les producteurs d’huile d’olive concerne la présence de polyphénols, qui “contribuent à la protection des lipides dans le sang face aux dommages oxydants”. En d’autres termes, ces substances ont des propriétés antioxydantes très importantes, permettant de lutter contre la formation de radicaux libres en excès. Or ces derniers favorisent le vieillissement cellulaire. De plus, les polyphénols protégeraient contre de nombreuses maladies. Les effets bénéfiques sont obtenus à partir d’une dose quotidienne de 20 grammes. Cependant, le règlement établit que seules les huiles d’olive qui en contiennent un minimum de 5 milligrammes pour 20 grammes peuvent faire usage de cette allégation. Le programme européen de promotion des huiles cite comme exemple l’huile d’olive vierge extraite de la variété la plus étendue dans le monde, la picual, qui contient plus de 9 milligrammes pour 20 grammes.
La deuxième allégation santé porte sur la vitamine E, qui “contribue à la protection des cellules face aux dommages oxydants”. L’huile d’olive vierge extraite de la variété picual, prise à nouveau comme exemple, en renferme environ 30 mg pour chaque 100 millilitres. En dehors de ce produit, les principales sources de vitamine E sont les huiles de tournesol, de maïs et de pépins de raisin, les noisettes et amandes, le germe de blé et les poissons gras. Une cuillerée à soupe d’une de ces huiles (soit environ 15 ml), ou une petite poignée de noisettes ou d’amandes, couvre la moitié des besoins quotidiens d’un adulte.
Plus de “bon” cholestérol
Enfin, il est désormais admis que “la substitution de matières grasses saturées par des matières grasses non saturées dans le régime contribue à maintenir des niveaux normaux de cholestérol sanguin”. L’acide oléique est le plus fréquent des acides gras monoinsaturés. Il diminue le taux de cholestérol total dans le sang et augmente celui de “bon” cholestérol. C’est l’un des composants fondamentaux des huiles d’olive. Mais attention, il ne faut pas oublier que l’huile – y compris celle d’olive – est une matière grasse et donc très calorique. Même si sa consommation est préférable à celle d’autres graisses, elles apporte quand même près de 90 kilocalories pour seulement 10 grammes, ce qui n’est pas négligeable dans le cadre d’un régime destiné à perdre du poids !
Il aura fallu plus de cinq ans pour que l’Union européenne finisse par se mettre d’accord sur la liste officielle des propriétés salutaires attribuées aux aliments. Et c’est le programme européen de promotion des huiles d’olive – particulièrement concerné – qui annonce cette nouvelle réglementation (différente de celle relative à la réduction de risque de maladie et du développement de la santé des enfants). Mais il faudra attendre le 14 décembre 2012 pour que les communications commerciales (promotions, publicité ou les mêmes étiquettes du produit) puissent mentionner les propriétés de ces aliments.
Une dose quotidienne de 20 grammes
La première des allégations sur la santé que pourront utiliser les producteurs d’huile d’olive concerne la présence de polyphénols, qui “contribuent à la protection des lipides dans le sang face aux dommages oxydants”. En d’autres termes, ces substances ont des propriétés antioxydantes très importantes, permettant de lutter contre la formation de radicaux libres en excès. Or ces derniers favorisent le vieillissement cellulaire. De plus, les polyphénols protégeraient contre de nombreuses maladies. Les effets bénéfiques sont obtenus à partir d’une dose quotidienne de 20 grammes. Cependant, le règlement établit que seules les huiles d’olive qui en contiennent un minimum de 5 milligrammes pour 20 grammes peuvent faire usage de cette allégation. Le programme européen de promotion des huiles cite comme exemple l’huile d’olive vierge extraite de la variété la plus étendue dans le monde, la picual, qui contient plus de 9 milligrammes pour 20 grammes.
La deuxième allégation santé porte sur la vitamine E, qui “contribue à la protection des cellules face aux dommages oxydants”. L’huile d’olive vierge extraite de la variété picual, prise à nouveau comme exemple, en renferme environ 30 mg pour chaque 100 millilitres. En dehors de ce produit, les principales sources de vitamine E sont les huiles de tournesol, de maïs et de pépins de raisin, les noisettes et amandes, le germe de blé et les poissons gras. Une cuillerée à soupe d’une de ces huiles (soit environ 15 ml), ou une petite poignée de noisettes ou d’amandes, couvre la moitié des besoins quotidiens d’un adulte.
Plus de “bon” cholestérol
Enfin, il est désormais admis que “la substitution de matières grasses saturées par des matières grasses non saturées dans le régime contribue à maintenir des niveaux normaux de cholestérol sanguin”. L’acide oléique est le plus fréquent des acides gras monoinsaturés. Il diminue le taux de cholestérol total dans le sang et augmente celui de “bon” cholestérol. C’est l’un des composants fondamentaux des huiles d’olive. Mais attention, il ne faut pas oublier que l’huile – y compris celle d’olive – est une matière grasse et donc très calorique. Même si sa consommation est préférable à celle d’autres graisses, elles apporte quand même près de 90 kilocalories pour seulement 10 grammes, ce qui n’est pas négligeable dans le cadre d’un régime destiné à perdre du poids !
Article disponible sur lepoint.fr